Suite à l’appel à candidatures pour les résidences 2025, l’association Eileen Gray. Étoile de mer. Le Corbusier a reçu 49 dossiers, dont 4 présentés par des duos, soit un total de 53 candidat.e.s pour la majorité plasticien.nes, architectes ou designers.
Le jury, rassemblant tous les partenaires du site de Roquebrune-Cap-Martin, s’est réuni le 11 mars 2025 à la Fondation Le Corbusier à Paris. Il a décidé à l’unanimité d’attribuer la résidence du 1er mai au 15 juin à Louise Morin, et la résidence du 1er septembre au 31 octobre à Maxime Cavajani.
Louise Morin est une architecte diplômée de Central Saint Martins College of Art and Design à Londres et de l’ENSA Paris-Val de Seine. Son travail s’étend de l’objet à l’installation, de la scénographie à l’architecture. Il a été exposé à Versailles (Biennale d’Architecture et du Paysage, Visible Invisible, 2022), à Los Angeles et à Bruxelles.
Pendant sa résidence Louise Morin souhaite concevoir et réaliser une installation textile autour du solarium dessiné par Eileen Gray, pour interroger le rapport au soleil hérité de la modernité.
Maxime Cavajani est diplômé d’un Master of Fine Arts de l’Université de Pennsylvanie, d’un Master en Arts et Langages de l’EHESS et d’un diplôme d’Architecte d’État de l’ENSA Versailles. Il partage son temps entre la France et les États-Unis. Il enseigne la critique et les techniques cinématographiques ainsi que l’installation-vidéo à la Rhode Island School of Design à Providence. Son travail a été exposé et projeté à Providence, Philadelphie et New York.
Dispositifs-Couleurs est un projet de vidéo et de peinture : la réalisation de peintures-mobiles répondra au site par la couleur. Installées hors-les-murs en différents endroits du site, ces peintures-mobiles seront ensuite filmées pour analyser les liens qu’elles entretiennent avec le bâti, le non-bâti, et les éléments. Dans ces tableaux filmiques les dispositifs techniques (gros plan, ralenti, montage etc.) se mettent au service d’une observation sensible qui cherche à donner forme aux liens qu’entretiennent les mouvements de l’air, de l’eau et de la végétation avec les immobiles, les architectures et les corps – ceux des vivants comme ceux des morts.