Dans le Hangar Cap Moderne – Gare de Cap Martin Roquebrune (Cabbé)
Réservation souhaitée : resa@etoiledemer.net
Entrée libre.
Rafraichissements offerts
Dans le Hangar Cap Moderne – Gare de Cap Martin Roquebrune (Cabbé)
Réservation souhaitée : resa@etoiledemer.net
Entrée libre.
Rafraichissements offerts
Du 15 mai au 17 juin, l’Association Eileen Gray. Etoile de mer. Le Corbusier accueille en résidence Olivia Funes Lastra, artiste plasticienne de nationalité argentine, diplômée de l’école d’arts plastiques de Paris-Cergy.
Elle a été sélectionnée sur la base d’un projet de création intitulé Je t’envoie tous mes souvenirs : comment constituer la mémoire des lieux visités ?
Au cours d’une lecture, Olivia nous a fait partager le cheminement des pensées qui l’ont accompagnée pendant son séjour sur le site de Cap Moderne et a présenté les peintures réalisées en dialogue avec les architectures d’Eileen Gray et de Le Corbusier.
Présentation
Olivia utilise le tissu comme matériau de prédilection. Elle a proposé, à partir de ce dernier, un projet intitulé « Je t’envoie tous mes souvenirs », qui mêle images, récit et architecture.
Étymologiquement, texte signifie « tissus », « trame », et dérive de « tisser ». En architecture, les textiles ont pu servir de matériaux de construction pour les premières habitations semi-sédentaires.
Élément nomade par excellence, qui se distingue par sa souplesse, le tissu est un matériau de choix pour explorer l’univers du voyage et de la mémoire.
Sur des morceaux d’étoffe, l’artiste retranscrit son expérience physique et visuelle en jouant sur le détail en tant que support du souvenir personnel.
D’abord, le regard se pose sur le détail d’un objet qui l’attire. Ensuite, le fragment observé est reproduit sur la toile-tissu sous l’aspect d’un motif abstrait, d’après la vision originale de l’artiste. La palette de couleurs, elle, fusionne les tons doux d’Eileen Gray et les tons vifs ou chauds préférés par Le Corbusier et par l’artiste elle-même.
Olivia Funes Lastra extrait les formes pour mieux se les approprier et les emporter partout avec elle, grâce au grand format textile, réductible à la taille d’une carte postale.
Christelle Rouillé