Vendredi 3 - 18h30- Débat
Pour cette première édition d’une série de rencontres culturelles réunissant deux personnalités (artiste, écrivain, architecte, cinéaste, musicien…) dont le travail ou la démarche fait écho à la culture de la Méditerranée, nous avions invité Jean Gili, pour évoquer la Méditerranée dans le cinéma italien, et Christian Barani, pour parler de ses rencontres avec la substance méditerranéenne.
Critique cinématographique, historien du cinéma et notamment créateur du Festival du cinéma italien d’Annecy, Jean Antoine Gili, natif de Nice, est un spécialiste du cinéma italien.
Plusieurs extraits de film nous ont été présentés :
– Scipion l’Africain (1937) de Carmine Gallone : Scipion fait la conquête de Carthage, comme Mussolini s’empare de l’Ethiopie
– Le Navire blanc (1941) de R. Rossellini, exaltation de la puissance maritime de l’Italie
– Amarcord (1973) de F. Fellini : le cinéaste fait revivre le Rimini de son enfance
– Il Sorpasso (Le Fanfaron) (1962) de Dino Risi, avec V. Gassman et J.L. Trintignant, qui a pour cadre une plage près de Livourne
– Nuovomondo (Golden Door) (2006) d’Emanuele Crialese : des Siciliens embarquent pour New-York, le déchirement de l’émigration
Dans un corps/caméra marchant dans l’espace, Christian Barani, artiste et vidéaste, né à Roquebrune, compose avec le hasard et l’improvisation : il nous a fait déambuler dans les rues de Beyrouth, que tous les Libanais, en dépit des vicissitudes, considèrent comme un « Paradis ».